Photo non contractuelle.

Témoignage de Pascale Rocherieux, suite à l’inscription de sa fille à l’Atelier de Charenton. Merci beaucoup !

Pour que la main de ma fille trace

Parce que je connais L’Atelier de Charenton, ce lieu magique et simple, intense et calme, clos et ouvert sur le monde, rassurant et inspirant, multicolore et blanc immaculé, ruche bourdonnante et silencieuse, parce que les oxymores décrivant l’atmosphère de l’atelier et l’activité produite en son sein pourraient se décliner à l’infini, tels un reflet de la complexité de l’être humain, parce que je connais le travail de Sandrine Sananès, sa persévérance, son humanisme qui trouve ici toute son expression, parce que je connais la force de ce mode d’expression qui apporte tant aux petits et grands qui suivent les cours. J’ai fermé la porte de mon atelier d’anglais, sauté dans le TGV avec ma fille. Et nous avons durant trois jours changé nos habitudes de provinciaux trop gâtés, nous avons bravé toutes les difficultés que vivent les Parisiens qui nous apparaissent tels des mutants, nous avons affronté les transports, les humeurs des uns et des autres, et après la station de métro Liberté, nous sommes descendues à Charenton écoles : là nous avons poussé la porte d’une école différente, l’Ecole nouvelle de peinture de Sandrine qui nous a accueillies avec un sourire radieux. Ma fille a revêtu une jolie blouse corail, installé sa feuille blanche sur le mur, trempé son pinceau dans l’eau puis dans la gouache vert pomme. Et la porte a pu se refermer pour laisser place à l’expression libre, pour que la main de ma fille trace.