
Léonie, 22 ans, enseignante
Léonie, 22 ans, a commencé la peinture chez nous à l’âge de 8 ans avant de faire une pause pour ses études. Depuis deux ans, elle a repris le pinceau avec enthousiasme. Elle suit actuellement des études pour devenir enseignante et effectue une alternance depuis deux ans dans des classes maternelles et primaires. En parallèle, elle prépare son mémoire pour le concours de l’Éducation nationale. Léonie s’est engagée comme bénévole à l’Atelier de Charenton au printemps 2025, où ellle découvre une nouvelle facette de la vie de l’Atelier. Nous lui avons posé quelques questions pour mieux comprendre son parcours, son expérience de bénévolat ainsi que ses conseils pour celles et ceux qui souhaitent s’impliquer.
Bonjour Léonie,
Qu’est-ce qui t’a donné envie de reprendre la peinture après ta pause ?
Avec la fin de mes études qui approchait, je commençais à avoir beaucoup de travail et de pression, et j’ai donc cherché à faire quelque chose qui me détende et me permette d’avoir du temps pour moi. Et c’est finalement très naturellement que je me suis redirigée vers l’Atelier puisque je savais que cela m’apporterait ce que je cherchais.
Comment as-tu découvert le bénévolat à l’Atelier ? Qu’est-ce qui t’a particulièrement marquée dans cette mission ?
J’ai découvert le bénévolat à l’Atelier au troisième trimestre, quand Sandrine a lancé un petit appel à celles et ceux qui avaient envie de tenter l’aventure. Elle avait besoin d’un coup de main et cherchait à s’entourer de personnes curieuses, et de préférence, qui connaissaient déjà un peu l’Atelier.
Je viens donc pour les séances du mercredi et du samedi pour aider Sandrine pendant les ateliers. Je dirais que ce qui m’a particulièrement marqué dans cette expérience est la quantité de choses à gérer : on est très sollicitées, et même pour les groupes avec peu d’enfants, ils ont beaucoup de demandes et il faut donc être toujours présent pour eux.
Comment as-tu vécu le passage d’élève à bénévole aux côtés de Sandrine ? Est-ce que tu imaginais cela comme ça ?
Je pense pouvoir dire que je suis habituée aux méthodes et pratiques de l’Atelier, à la façon dont ça se passe et dont Sandrine agit. Donc finalement, le passage de l’une à l’autre a été assez naturel puisque j’ai spontanément adopté le comportement que je voyais chez Sandrine depuis toujours. En plus, Sandrine m’avait bien expliqué avant ce qu’elle attendait de moi, les missions que j’aurais et ce que je devais faire, ce qui m’a permis de ne pas être perdue et de prendre ma place de bénévole lors des séances.
En quoi cette expérience a-t-elle influencé ta vision de l’accompagnement des enfants et ton futur métier d’enseignante ?
J’ai pu constater l’importance d’être extrêmement attentive aux besoins des enfants pour comprendre leurs comportements et pouvoir parfois anticiper leurs demandes. J’avais déjà observé cela chez Sandrine lorsque j’étais élève à l’Atelier, mais je l’ai d’autant plus expérimenté en étant bénévole. De plus, en étant attentive à eux, en connaissant leurs besoins, leurs limites et leurs capacités, Sandrine arrive bien à les aiguiller ou à les pousser à persévérer quand il le faut. Cette attention permanente à porter aux enfants est vraiment quelque chose que j’aimerais réussir à mettre en place dans ma pratique de l’enseignement, mais qu’on a parfois tendance à oublier. En ayant constaté l’importance de cela à l’Atelier, j’essaie d’en faire une de mes priorités lorsque je suis en classe.
Quels sont tes projets, notamment ton départ en Australie et ton retour pour le concours ?
Je prévois donc de partir en juillet pour 6 mois en Australie, à Sydney, en tant que jeune fille au pair dans une famille de 4 enfants. J’envisage ensuite de profiter d’être là-bas pour voyager et explorer le pays pendant quelques semaines. Après cela, j’aimerais rentrer en France afin de passer le concours de recrutement des enseignants pour pouvoir, je l’espère, commencer à enseigner officiellement à la rentrée de septembre 2026.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à s’engager ou à rejoindre l’Atelier ?
Tout d’abord, si quelqu’un hésite à rejoindre l’Atelier en tant que participant, je lui dirais évidemment de venir expérimenter par soi-même la méthode de l’Atelier afin de voir comment cela se passe, la méthode qui y est appliquée, afin de voir si cela plaît. Un cours d’essai n’engage en rien et permet d’avoir une première expérience de l’Atelier avant de décider si l’on souhaite s’inscrire ou non.
Ensuite, pour quelqu’un qui souhaite s’engager en tant que bénévole, je dirais qu’il faut tout de même être bien renseigné sur la façon dont ça se passe et la pédagogie qui y est appliquée. Dans l’idéal, je dirais qu’il faudrait avoir déjà peint ou expérimenté ce genre de méthode afin d’être vraiment à l’aise. Je pense qu’il faut connaître le principe de ce genre d’atelier afin de pouvoir accompagner correctement les enfants avec fermeté et bienveillance. Enfin, Sandrine est claire sur ce qu’elle attend tout en restant bienveillante, et cela évite les malentendus et permet un climat très agréable et serein !
Nous remercions chaleureusement Léonie pour cette expérience qu’elle a menée avec sérieux et gentillesse. Nous lui souhaitons un très beau voyage, de belles rencontres, et espérons la revoir très vite à l’Atelier.
Participer à la vie de l’Atelier vous tente ? Contactez-nous.