Aujourd’hui sur le blog de l’Atelier de Charenton, je suis ravie de partager avec vous l’histoire inspirante d’Éliane Brulet, une femme passionnée qui s’apprête à ouvrir son propre atelier de peinture libre dans la magnifique région du Val de Loire en septembre 2025. Mais avant de prendre son envol, Éliane est passée par chez nous, à l’Atelier de Charenton, pour suivre notre formation en avril 2025. Son parcours est un exemple parfait de l’engagement et de la richesse que l’on trouve chez nos stagiaires.
Un engagement préexistant dans l’éducation
Éliane n’est pas nouvelle dans le monde de l’éducation et de l’accompagnement. Déjà formatrice Montessori, elle a une sensibilité particulière pour le développement et l’épanouissement de l’enfant. Cette expérience se ressentait déjà dans son approche et sa motivation lors de sa formation à l’atelier.
L’exposé préparatoire : un aperçu de sa rigueur
Nous avons été particulièrement touchés par son travail préparatoire, un exposé détaillé qu’elle nous a envoyé avant même de commencer la formation. Ce document démontrait une curiosité profonde et une recherche poussée sur des sujets qui font écho à la philosophie du Geste de Peindre.
Le regard de l’adulte sur le dessin d’enfant
Dans son exposé, Éliane explore notamment les regards courants que l’adulte porte sur le dessin d’enfant. Elle y souligne comment l’adulte, bien qu’avec bienveillance, peut parfois « juger » le travail de l’enfant en le félicitant pour sa conformité à un modèle, ce qui peut mettre l’enfant mal à l’aise et inhiber sa créativité spontanée. Cet exemple concret qu’elle partage, vécu il y a plus de 20 ans mais toujours d’actualité, montre sa sensibilité à la posture de l’adulte face à la création enfantine.
Les fonctions du dessin à travers l’histoire
Son travail préparatoire nous a également plongés dans les fonctions du dessin à travers l’histoire, de la Préhistoire où il servait à raconter des scènes de vie ou avait une signification spirituelle, en passant par l’Antiquité où il était utilitaire (écriture, décoration), le Moyen-Âge où il servait à diffuser la religion, la Renaissance où il est devenu un art admiré, jusqu’à sa popularisation et son rôle dans la presse et la bande dessinée du XXème siècle. Résumer ses fonctions à raconter, se faire comprendre, décorer, diffuser la religion, admirer, informer, montre sa compréhension de l’évolution de cet acte créatif.
L’intérêt pour le dessin d’enfant depuis le XXème siècle
Mais ce qui nous a particulièrement intéressés dans la recherche d’Éliane, c’est son exploration de l’intérêt porté au dessin d’enfant depuis le début du XXème siècle, étudié sous des angles pédagogiques, philosophiques, puis psychologiques. Elle mentionne des chercheurs comme Georges-Henri Lucquet et ses périodes marquantes du dessin (involontaire, intention de représenter, réalisme intellectuel, réalisme visuel), ou encore l’origine et l’utilisation du « Test du bonhomme ».
La révélation du Geste de peindre
Cependant, c’est dans sa réflexion finale que l’on comprend le mieux pourquoi la formation au Geste de Peindre a résonné si fortement en elle. Après avoir exploré ces différents aspects, Éliane réalise qu’avec le Geste de Peindre et sa manière de proposer la peinture tant aux enfants qu’aux adultes, avec bienveillance, dans la quiétude et dans la neutralité, elle se rend compte qu’elle est « au bon endroit » et que c’est ce qu’elle attendait depuis longtemps. Elle souligne la différence fondamentale avec d’autres approches comme l’art-thérapie, en insistant sur le fait que le Geste de Peindre n’a aucune visée thérapeutique. Son objectif est de permettre à l’enfant ou l’adulte de peindre en toute liberté, la posture neutre et non jugeante de l’adulte favorisant la prise de confiance en soi.
Une immersion complète pendant la formation
Cette philosophie est au cœur de notre formation. Voir Éliane, forte de son expérience Montessori et armée de cette recherche approfondie, s’investir pleinement pendant sa semaine de formation a été une joie immense. Sa motivation était palpable, et elle a rapidement mis en pratique les principes du Geste de Peindre. Avant de se lancer seule en septembre, Éliane a eu l’opportunité de co-animer des séances à l’atelier, une étape importante pour se familiariser avec l’animation et l’accompagnement des participants dans ce cadre unique. Ces expériences ont confirmé son aisance et sa posture juste.
Prête à lancer son atelier
Le parcours d’Éliane est un magnifique témoignage de ce que notre formation permet d’accomplir. Elle offre les clés pour comprendre l’acte créatif, adopter la bonne posture d’accompagnant et se sentir prêt à ouvrir son propre espace pour proposer le Geste de Peindre. Comme Éliane, vous avez peut-être le désir d’offrir un espace de liberté créative, un lieu où chacun peut explorer son potentiel loin du jugement et de la performance. La formation de l’Atelier de Charenton est conçue pour vous guider sur ce chemin. Le fait qu’Éliane, en tant que formatrice Montessori expérimentée, ait choisi cette voie et s’apprête à lancer son atelier est, pour nous, une grande source de fierté et une validation de la pertinence de notre approche.
Votre tour ?
Si, comme Éliane, vous rêvez de créer un lieu dédié à l’expression libre et à la confiance en soi par le geste de peindre, n’hésitez pas à vous renseigner sur nos prochaines sessions de formation ! Le voyage créatif commence par un premier pas, ou un premier trait.